lundi 24 août 2009

Un noeud d'or retrouvé...

Sans port d'attache,
Au coeur des mots
Le verbe louvoie
En sa demeure
Jusqu'à l'hernie,
Qui le révèle douloureusement.

Témoin, je montre du doigt,
Ébauche milles intonations:
Celles-ci sont pour toi.

Comme le doigt
Sur la vitre mouillée,
Les courbes de ma voix
Tracent le contour
De degrés de certitude,

Éphémère... sans conséquence.

Comme les migrations,
Rites millénaires,
Je parcours les écarts des mots.

L'encre est un noeud
Que défient les vagues,
Au courant de l'hésitation,
De la mémoire émoussée...

Extérieur nuit.

Le phare fouette sa lumière
Sur des rivages imaginés,
Pont d'ancrage
Pour funambules de l'espoir
Qui rêvent suspendus
Sur les profondeurs défiées.

J'ai tendu la flêche
Jusqu'à mon oeil,
La corde désarquée
A giflé mon pas
Vers une terre orpheline,
Perce-vent de l'exil,
L'élan qui me ramène chez moi.

3 commentaires:

  1. le noeud dénoué
    en récolter l'or
    maintenant il est dans l'Être du monde
    hors de lui et en lui

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  2. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blogue.

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