mercredi 2 décembre 2009

CHINATOWN - les années lumières... :O)

Le top 2009 de… Sébastien Diaz
"Un des nouveaux phénomènes pop québécois les plus réjouissants et les plus dansants de l'année! Réalisé par Gus Van Go (The Stills, Xavier Caféine, les Vulgaines Machins), l'irrésistible album mêlant pop française un peu rétro, textes poétiques et mélodies terriblement accrocheuses n'a laissé aucun auditeur indifférent et aucune piste de danse vide. Avec des tubes canons comme Pénélope et Apprendre à danser, la formation qui a tourné à travers la Chine pour préparer son offensive en sol québécois fait désormais partie des sept artistes sacrés Révélations 2009 de Radio-Canada. Ça sent déjà le Félix..."


andré: hey magnifique! Chinatown, des textes qui font honneur à la tradition poétique francophone, une musique "tight" et accessible, une attitude sans façons, et du potentiel historique à venir!

Mettons que ça change, d'une manière très heureuse, des interminables pitounes chantantes avec pimp (ou vice-versa), qui affligent notre paysage visuel et auditif ad vomitum...

Ah, pis Chinatown, ben c'est aussi mon neveu Pierre-Alain Faucon (Paf pour les intimes... :O)

mardi 17 novembre 2009

mardi 3 novembre 2009

Art et Vitesse mécanique



Sculpture par Gerry Juddh devant la Goodwood House, célébrant le 100ème anniversaire du Festival de la Vitessse à Goodwood, Angleterre.

jeudi 8 octobre 2009


6 octobre 2009 - coucher de soleil


 

8 octobre 2009 - première neige

mercredi 7 octobre 2009

lut m'hier

un passant en silence
avance la main vers l'aube
et sourit

les ombres dansent
sous l'arc mouvant de la lumière
qui soupèse l'être
sous tous ses angles

samedi 3 octobre 2009

Powaqqatsi

Powaqqatsi (powaq-qatsi (de « powaqa » : sorcier, et « qatsi » : vie). Nom donné par les Indiens Hopi d’Amérique du Nord à une manière d’être, une entité, qui se nourrit des forces vitales des autres êtres dans le but de favoriser sa propre existence.) : Les différentes cultures, le contraste Nord/Sud, Nature/Technologie.

Note: il n'y a pas d'acteurs ou d'actrices dans ce segment de film.

vendredi 2 octobre 2009

j'ai fleurs

je vis pour l'amour de tout ce qui me reste à vivre
de tout ce qui veut encore prendre vie
dans le sol de mon être
et se joindre à mes fibres
étirer mes branches
toujours plus près du soleil
offrir ces fruits
qui soutirent  mon sang
je suis libre
quand je ne réclame pas
m'appartenir
ainsi je peux devenir
en-decà de mes murs

je vis pour les paroles du devenir
d'autres qui m'entourent
qui sondent les forêts escarpées
de souvenirs imprécis
qui chantent ou qui hurlent
les réponses aux énigmes
confiants et jubilants
leur joie souriante
leur force tranquille
la vie, continue

le nom des choses
cachées dans le noir,
peu à peu apprivoisées
l'ombre décantée
le mouvement rapiécé
éternel, sans lendemain
ici, maintenant
je porte ma route
je suis la rivière

vous vivez en moi
je vous parle à tous les jours
je revisite ces lieux
de révélation
où mon identité s'est ancrée
une assise incertaine
dans mon regard
un appui perpétuel
dans vos gestes


aux pieds du Maître
je me suis abandonné
au ressac des vents fluides
j'ai dit oui sans savoir
sans voir
une voix une fois
c'est tout
laissé les filets
les outils, les classeurs
pris la route
au propre

droit vers la tempête
qui a ses ongles dans ma chair



(il y eut un soir,
il y eut un matin,
ce fut le premier jour)
les jours commencent le soir
nuit pluvieuse en Orégon
je creuse avec mes mains
la terre sous un pont
créer mon propre refuge
dormir sous l'autoroute
reprendre la route
sans équivoques

vagabond de villes inconnues
recherche témoins
en-dehors des murs du clan
sans roi ni patrie
avec les loups


le matin révèle une lumière
sans artifices
épilogue de la nuit
qui m'attend quelque part

ces rayons solaires
se repaissent en moi
et me font rire
malgré le froid
et l'extrême solitude


ces délais de conscience du moment
qui permettent de survivre sa folie
perdre sa route et non ses sens
quérir et conquérir
combat corps à corps
entier, intégral
une fuite en avant
vers le monstre
qui m'attend
une ombre furtive
et insidieuse
que j'ai fuit
qui me fuit maintenant




l'intention d'écrire
ce vent dans la voile
les mots tracent une ligne
très accidentée
les imprévisions
deviennent richesses
les balbutiements mûrissent
les arabesques se déploient
sur la page béate

je reviens toujours
rompu et repu
de quelque chose
d'indéfinissable


le matin des pages blanches
ne déçoit jamais
fidèle, prévisible,
réconfortant, perpétuel
une nouvelle histoire
une nouvelle leçon
un nouvel amour
à donner
sans mendier




je suis toujours
ce moi accidenté
qui n'est jamais entier
ni le même
de jour en jour
porté en avant par l'aventure
le fouet des embruns
gardiens de l'éveil
je pose mes pieds sur l'horizon
grâce à leur veille

ivresse de la foi
espoir de la rencontre
repos du doute

je suis l'enfant qui prend son temps
qui ne sait pas qu'on l'attend

lundi 21 septembre 2009

huG? KEllog... ? STÔGUELAW!


mon écran de démarrage... :O)

dimanche 20 septembre 2009

Entrevue "groundée" touchante et très lucide avec Serge Fiori d'Harmonium



... après un trip qui l'a clanché, son destin a clanché ...

Brothers in Arms - Mark Knopfler

Une des plus incroyables pièces de guitare. Le texte aussi me touche profondément...





Brothers in Arms (Compagnons d'armes) - Mark Knopfler

These mist covered mountains
Are a home now for me
But my home is the lowlands
And always will be
Some day you'll return to
Your valleys and your farms
And you'll no longer burn
To be brothers in arms

Through these fields of destruction
Baptisms of fire
I've watched all your suffering
As the battles raged higher
And though they did hurt me so bad
In the fear and alarm
You did not desert me
My brothers in arms

There's so many different worlds
So many different suns
And we have just one world
But we live in different ones

Now the sun's gone to hell
And the moon's riding high
Let me bid you farewell
Every man has to die
But it's written in the starlight
And every line on your palm
We're fools to make war
On our brothers in arms

samedi 19 septembre 2009

un pastel de Picture Butte, Alberta

vue de la fenêtre de ma chambre ce soir...


dimanche 13 septembre 2009

samedi 12 septembre 2009

How big is the universe?

Publié le 11 septembre 2001

Le party se poursuit dans la galaxie spirale NGC 3310. Il y a approximativement 100 millions d'années, NGC 3310 a percuté contre une plus petite galaxie, provoquant une formidable explosion d'étoiles. Le changement de gravité durant la collision créa des vagues de densité qui compressèrent les nuages de gaz existant et initièrent le mouvement de formation d'étoiles. L'image ci-dessus, un collage composite de photos du télescope Hubble, fut utilisée pour découvrir l'âge de plusieurs de ces grappes d'étoiles. À la grande surprise de plusieurs, certaines de ces grappes sont assez jeunes, indiquant que les galaxies d'amas d'étoiles demeurent en mode d'explosion pour une durée prolongée. NGC 3310 a une dimension d'à peu près 50,000 années-lumières (293,931,268,659,180,400 milles), est située à peu près à 50 millions d'années-lumières d'ici, et peu être aperçue avec un petit télescope dans la région de la Grande Ourse.

triage

à lire entre les lignes
on ouvre tout grand l'écriture
une dimension involontaire
qui invite à nommer
des portes inattendues
et sans surprise, intérieures

c'est un peu pour ça
que j'aime le silence des arts
sans l'heurt des heures
je m'en fait du bien
et dépeints les coins
où je me dépeignais

j'ouvre la porte à tous les matins
je vois le soleil, les nuages,
je souris aux enfants en moi
je les vois,
on s'envoit la main
c'est notre secret
notre espace d'ancrage

je.

jeudi 10 septembre 2009

qui fait quoi donc où?

ton coeur est une grande maison
dont tous les rideaux sont fermés,
y a plus de poignée de porte dehors
t'es le seul qui peut ouvrir...

entre les respirations,
dans la peau d'un autre moi,
les bras à l'observe,
je m'assieds près de la fontaine
sur l'esplanade des retours,
rue de pavés disjoints,
soupirs d'un parfum d'époque,
sondant les visages
d'un passé confus,
déformés par l'angle de la lumière
qui fait mentir les ombres.

la pluie arque le ciel,
jusqu'à l'épuisement
des esquisses d'une voix,
qui n'appelle ni n'intervient
(une autre fois, peut-être)

le regard devient contemplation
le silence révérence,
le temps, un présent éternel.

mardi 8 septembre 2009

Yundi Li - Chopin "Fantasie" Impromptu, Op. 66



J'aime comment il fait rouler ses "r" en cascades sur le piano... :)

je rêve?

 
ben, je rêve ou quoi???
BEN OUI!!! 

=:O)

lundi 7 septembre 2009

Andante Spianato et Grande Polonaise Brillante Op. 22 - Jan Lisiecki



Jan Lisiecki - de Calgary, Alberta
Âge 13 ans, Juillet 2008, -
interprétant Frederic Chopin -
Andante Spianato de l'Andante Spianato et Grande Polonaise Brillante Op. 22

Chopin Andante Spianato Op.22 - Lang Lang



Et l'extase ...

Lang Lang joue Chopin Andante Spianato Op.22

mardi 1 septembre 2009

Tortue

sur l'arête d'une interruption
la tortue examine
curieuse

c'est quoi la distance?
je ne suis pas une erreur
ni lente
ma vitesse échappe aux mesures
des hommes
je suis mouvement
tout simplement
faut que j'y aille
la mer m'attend
tortue résolue
retrouve l'océan
berceau, destinée
glisse au loin
hors de vue
maladroit marabout des mers
son mouvement est élan
conquiert taille et poids
obstacles et environnement

se déplace
au rythme des siècles

lundi 31 août 2009

merci, Yves


ta force tranquille
rugit des perles rares
à bout de bras
à bout de souffle
ton sourire inquisiteur
affecte la masse des choses
agrandit l'horizon
je me souviens
on écoutait le silence
mes premières véritables conversations
la houle des mers intérieures
la vérité du moment présent 
l'émotion nouvelle de l'entendement

je me souviens
je jouais au piano dans le salon
toi, au sous-sol
flûte traversière
un duo impromptu

je souriais des entrailles
silence et musique
deux véhicules de paroles d'être
des plus sincères
le temps s'y décoince
l'éternité y habite
tu es monté de la cave
continuant à faire jaillir
de ta flûte
l'holographique présence
de ton âme
nos musiques, sentiers alpestres
pure ivresse spirituelle
ma première véritable conversation
par la musique
baptisée d'un élan de l'être
home sweet homme

mercredi 26 août 2009

des instants tannés

je voulais comprendre ce que ça fait d'être compris,
je me sentais seul
j'ai mémorisé et réussi bien des choses sans comprendre pourquoi
j'étais encore plus seul
je me suis retourné et j'ai couru
nature et distance du lieu de confusion
pour la première fois j'ai respiré en mon nom

puis j'ai oublié comment

dénature et résistance du lieu de confusion

je respire encore
même que si on m'aime, je m'aime
c'est déjà ça...
et ça épelle mes petits bonheurs

spleen USA


ma langue insiste,
les mots se risquent,
je peux tout dire,
je veux tout lire.

l'enfant rebelle,
sa rage s'est assoupie;
la furie des morsures
n'est plus qu'un souvenir.
peur du noir,
n'en savait rien,
dans sa frayeur des démesures,
il est parti prospecter,
être témoin
de sa re-naissance,
du déroulement
des événements,
avant que ne s'y cachent
de douteux resquilleurs clandestins.

l'audacieux courage du rêveur.

j'ai marché sur la gravelle et l'asphalte
des highways USA,
mélange montagnard, sac à dos, à couchage de l'armée, les flancs de routes mes dortoirs sans murs.

jours après jours mon sourire béat défie la folie des impossibles distances martelant ma raison.

Seattle à L.A.
Long Beach sur le sable
rencontres étranges
Tom Waits?

passé Palm Springs
oranges fraîchement cueillies
(rien d'écrit dessus!)
crazy sherrif voulait m'arrêter
faut que je continue ma route

Sierra Blanca, Texas.

désert américain...
y a tant d'étoiles et de rien que la pensée se tait.

cris et cavalcade toute proche de coyottes dans la nuit glaciale - d'instinct je bondis sur les poutres grotesques de l'enclos nu et grelottant, je crois que je les ai effrayés.
ils me le diront au matin tapis dans les collines.

3 jours sans eau sinon les auges du bétail, eau verte d'étangs oubliés, ampoules aux pieds size balle de golf, milliers de nids de serpents à sonnettes endormis pour l'hiver.

le village au loin est anonyme... oblivious...

laissé mon sac avec tout ce qui me reste sur le poteau d'une clôture avec un mot pour le fermier - mais j'ai changé d'idée.

dernière nuit près des rails le tonnerre du train me réveille à peine.



demain je retourne au village qui scintille au loin - sécurité, réconfort, poursuite de l'horizon sur des routes déjà tracées.

ma pensée dans la mélasse, une certitude, celle d'une dualité.

Fort Stockton, nuit à la belle étoile, une nova explose au ralenti dans le ciel comme le flash d'une caméra céleste...

voilà pour l'illumination. le rêveur s'éveille.

wagons de transport à la Nouvelle Orléans, silence des bayous sur le Golfe du Mexique, Mississippi, Alabama.
le pouce de nouveau, sortir d'ici, Noël s'en vient - je veux ma famille.

je surviens durant le repas,
24 Décembre
maman en larmes, heureuse que je sois sain(?) et sauf,
c'est tout ce dont je me souviens.
un souvenir encadré, étiolé.

8,000km, des dizaines de rencontres, le récit de ma vie passe d'une heure à 5 minutes.

la victoire tranquille du froid qui brise les pierres comme du pain béni me rappelle les forces qui m'ont brisé sans haine ni vengeance. c'est juste comme ça la vie - combat de Jacob avec l'ange.

la seul-itude est un musée sans heures d'ouvertures. par la lucarne de mon regard se bousculent en riant des morceaux d'oeuvres courant partout, reconnues, souvenirs, points d'ancrage, matière première.
telle est ma tendre folie maintenant.

as-tu vu?
je n'ai plus tellement peur... :O)

mardi 25 août 2009

Je veux pas crier

C'est un grand danger d'aimer Dieu comme un joueur aime le jeu. Simone Weil

À vivre plus près du vrai monde, avec leurs blessures et espérances, on voit Dieu de plus près, notre regard s'accoutume à la lumière des âmes. Ma famille m'apprend ça.

Ma vie a été un long cri, dont les échos confus ont bousillé mon sens d'orientation. Il m'a fallu toucher le fond, n'avoir plus conscience de moi qu'à travers un menu souffle d'espérance, avant d'enfin avoir des oreilles pour entendre.

Mais je trouve que ça crie trop à la TV, la radio, les églises, les boutiques, l'internet, ça crie pour rien, ça tue, ça se venge, ça élucubre à tue-tête. Je ne réagis pas bien au criage. J'ai cette rage au ventre que je préfère hibernante. Give me peace, je m'entends mieux avec le silence habité.

... pourtant j'aime bien la Toccate et Fugue en Ré Mineur de Bach et celle en Fa, ce passage de l'Hiver, des Saisons de Vivaldi, et la face A de l'album Tarkus d'Emerson, Lake & Palmer, la sublime 40e symphonie de Mozart, Motions of Stars de Vangelis...

L'homme et la femme de paix sèment la paix, et ils/elles ont un message simple: une démarche de conversation. Avec Dieu, avec l'autre. Je veux m'y trouver. Grâce et Présence.

photographie par Kathleen Connally


lundi 24 août 2009

Si j'me...

Être. Je suis.
Quand j'essaie pas c'est encore mieux.

J'ôte mes lunettes,
J'mets mon chapeau,
Je m'assis nu-pieds,
À regarder un huitième de pouce
Au-dessus de l'horizon,
C'est là que je n'ai plus questions.
J'y pense même pas.

Un noeud d'or retrouvé...

Sans port d'attache,
Au coeur des mots
Le verbe louvoie
En sa demeure
Jusqu'à l'hernie,
Qui le révèle douloureusement.

Témoin, je montre du doigt,
Ébauche milles intonations:
Celles-ci sont pour toi.

Comme le doigt
Sur la vitre mouillée,
Les courbes de ma voix
Tracent le contour
De degrés de certitude,

Éphémère... sans conséquence.

Comme les migrations,
Rites millénaires,
Je parcours les écarts des mots.

L'encre est un noeud
Que défient les vagues,
Au courant de l'hésitation,
De la mémoire émoussée...

Extérieur nuit.

Le phare fouette sa lumière
Sur des rivages imaginés,
Pont d'ancrage
Pour funambules de l'espoir
Qui rêvent suspendus
Sur les profondeurs défiées.

J'ai tendu la flêche
Jusqu'à mon oeil,
La corde désarquée
A giflé mon pas
Vers une terre orpheline,
Perce-vent de l'exil,
L'élan qui me ramène chez moi.

Henry David Thoreau - citations

"Ce qu'il y a de plus singulier dans la vie de l'homme, ce n'est pas sa soumission mais son opposition aux instincts. Il aspire à une vie surnaturelle."

"Il est plus désirable de cultiver le respect du bien que le respect de la loi."


"C'est la présence qui fait le silence d'une chambre."

dimanche 23 août 2009